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Prévoir un couloir de circulation Prévoir un couloir de circulation

Mieux surveiller le troupeau, gérer les accouplements, organiser les pesées : tels sont les avantages du couloir arrière.

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« Un couloir de circulation derrière les cases des vaches et des veaux, c'est de la surface couverte supplémentaire à prévoir, reconnaît Jean-Claude Martin, de la chambre d'agriculture du Rhône, mais c'est surtout des conditions de travail améliorées. »

« Je surveille beaucoup mieux mes animaux », renchérit Cédric Béroujon, à la tête d'un troupeau de 32 charolaises et de 48 prim'holsteins avec son père Jean-Charles, à Amplepuis (Rhône). Ce couloir arrière, surélevé de 40 cm par rapport à l'aire de vie des vaches, mesure 1 mètre de large. Il offre un meilleur point d'observation du troupeau allaitant logé dans la stabulation que le couloir d'alimentation où les cornadis constituent un obstacle visuel. Ce qui facilite le repérage d'un animal malade.

Isoler facilement un animal

« C'est aussi un outil efficace pour faire circuler les animaux d'une case à l'autre », insiste Cédric. Et lorsque la reproduction se déroule en bâtiment et qu'un planning de reproduction est en place, le couloir est appréciable. Au Gaec Béroujon, le troupeau est divisé en deux lots en fonction de la date de vêlage. Ces derniers débutent vers le 15 septembre. Les vaches rentrent dans le bâtiment pour intervenir si besoin. Elles retournent ensuite au pâturage jusqu'au mois de novembre. Lors de l'hivernage, les vaches qui n'ont pas encore mis bas sont logées près du box à vêlage. Les autres rejoignent la case située près de la case à taureau (voir le plan ci-contre). « Mon père se lève toutes les nuits à 1 heure pour vérifier que tout se passe bien dans les bâtiments, explique Cédric. C'est une habitude qu'il a depuis de nombreuses années. Et c'est souvent le moment où il détecte les vaches en chaleur. Grâce au couloir et au système de barrières, il peut isoler l'animal seul et sans difficulté. Soit il dirige la vache concernée vers la case à taureau ­ où il a préalablement installée la barrière de séparation ­, soit il l'isole dans un box de vêlage. Le matin, en fonction du planning d'accouplement élaboré avec notre inséminateur, soit j'appelle ce dernier, soit notre taureau convient et je libère la vache. »

Pour la pesée, le couloir facilite aussi le travail. Une chape de béton a été coulée à l'extérieur dans le prolongement du couloir de manière à installer la bascule. « Le jour de la pesée, nous bloquons tous les veaux dans leur box. Nous les amenons un par un vers la bascule, puis nous les relâchons dans la case avec leur mère une fois le travail accompli. Cela nous permet de réaliser cette opération dans un temps minimum et en toute sécurité. » Et du temps, le Gaec Béroujon en a gagné depuis la construction de la stabulation en 2003. En effet, auparavant le troupeau était conduit en plein air intégral. « Il fallait deux fois plus de temps rien que pour nourrir les animaux », complète Cédric.

 

Lumière pour les veaux

Les vaches en chaleur perturbent parfois la vie de la case. Pour que les plus petits veaux puissent retrouver facilement le chemin de leur box pendant la nuit, un néon au-dessus de leur espace reste allumé. De plus, leur box est équipé de deux entrées. « Ainsi, si une vache bloque l'une des ouvertures, le veau a toujours un moyen d'accéder à sa case », ajoute Cédric.

 

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